Journée pèpère au Pérou
Dis donc l’internaute, voici déjà quelques jours que je me balade au Pérou et je n’ai pas encore mis de carte avec l’itinéraire et toi tu me dis rien. T’es vraiment une saucisse ! ;-)
Alors voilà le Pérou :
Et voilà mon itinéraire :
Il y a 15 jours environ je suis entrée au Pérou après Copacabana pour aller à Puno. Puis Cusco. Aller-retour au Machu Picchu ce week-end. Et hier la route Cusco Arequipa, qui repasse à proximité de Puno.
Comme pour la Bolivie au début le Pérou j’ai trouvé ça bof bof, mais maintenant je commence à trouver ça pas mal du tout. C’est dommage, il ne reste que 3 jours.
Toujours est-il que le Machu Picchu, c’est très impressionnant. D’abord l’écrin de montagne dans lequel ce bijou de ruines est posé est magnifique, ensuite les restes de cette citadelle en disent long sur les techniques constructives et architecturales des Incas. Et les terrasses à flanc de montagne inspirent le respect. Vu la difficulté à gravir le Wayna Picchu, on se dit que quand même les Incas, pour décider d’aller construire un bout de leur cité tout là-haut, ils devaient avoir une sacrée niaque. Ou alors ils étaient comme le Dahu, courts d’une jambe, donc OBLIGES de vivre en pente ? Après 3 sites dans la Vallée Sacrée, c’est sûr les Incas avaient deux amours : les Pentes et les Escaliers bien raides.
Voilà pour Seb qui réclamait des images et des impressions. Hier, j’ai oublié de vous donner mes impressions.
Le Machu Picchu, j’y suis allée en me disant « bon alors c’est quoi ce truc que tout le monde trouve ça beau et que j’ai déjà vu mille fois en photo ? ». Et bien finalement oui ça le fait, à 6h30 du matin, les ruines, les montagnes à pic et la brume, c’est bluffant.
Hier j’ai fait la route entre Cusco et Arequipa. Je suis bien contente de l’avoir faite de jour, car c’est très beau. D’abord on traverse la banlieue de Cusco. C’est beau une banlieue.
Nan je rigole.
Ça commence à être joli quand la route longe une rivière, au fond d’une jolie vallée ouverte. De l’eau qui scintille au soleil, des eucalyptus, un parfait patchwork de champs verts et jaunes, cintrés de montagnes roses, et au loin les névés.
Puis…
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés
Pardon je m’égare, la poésie de Buenos Aires me manque.
Puis le paysage change, et c’est le désert. Des chiens en sentinelle tous les 500 mètres sur le bord de la route interpellent la petite poule. Qui préfère laisser la question en suspens. C’est beau une question qui flotte dans l’air.
Pendant les heures chaudes de la journée, le ruban d’asphalte trace bien droit vers l’horizon dans un plateau d’herbe jaune. Les heures chaudes de la journée sont aussi les plus pénibles quand on a un voisin qui pue.
La journée se finit au milieu des volcans.
L’état du pare-brise vous permet aisément de comprendre pourquoi il n’y pas plus de photos.
J’ai découvert Arequipa ce matin. C’est très joli Arequipa. Les bâtiments en pierre volcanique blanche on beaucoup de majesté, mais c’est sans comparaison avec les volcans Misti et Chachani qui jouent à cache-cache avec le regard au détour de chaque rue.
Donc journée classique d’une petite poule :
Petit déj en terrasse.
Visite du monastère Santa Catalina. Une ville dans la ville. Les nones avaient des « cellules » plus grandes que mon appart nom de dieu !
Booking tour Colca Canyon demain.
Achat livre en anglais.
Café au Starbuck avec bande son Jazz (Oui Gabrielle, pour ce qui est des spécialités péruviennes, c’est toujours « refus d’obstacle », dommage apparemment, la gastronomie péruvienne semble réputée, mais rien que l’odeur de friture dans la rue, pouah !).
Skype avec PapaMaman.
Coup de fil à Tammy pour réserver la semaine au Ranch. Hiiiiiiii !
Crèpes bien françaises à l’Alliance française. (t’as du beurre, t’as du suc ? et ben tu me fais une crèpe au suc ! et puis une au Nutella, toujours pas péruvien). Avec pour bande son : JazzaFIP suissallemand, très très bien.
Postage de cartes postales à la Poste.
Courses pour le dîner de ce soir.
Et retour à la maison.
Et voilà. J’ai plus qu’à faire mon sac pour les deux prochains jours.